Episode Transcript
[00:00:06] Speaker A: Bonjour, bienvenue sur Les petits plus zen.
[00:00:09] Speaker B: Le podcast pour faciliter et savourer sa vie en famille. Je m'appelle Séverine, je suis facilitatrice en parentalité après avoir été 22 ans professeure des écoles en maternelle REP+. Chaque semaine, je te propose ici des pistes et des thèmes approfondis sur la petite enfance, l'éducation et la communication pour que tu retrouves le plaisir des relations familiales sereines et épanouies.
Une de mes missions est de t'aider à mieux comprendre et apaiser les émotions de chacun pour installer un équilibre entre tes besoins personnels et ceux de ta famille et enfin retrouver du temps pour toi. Je te partagerai aussi mon expérience en classe de maternelle, des découvertes apprises en formation et des outils inédits et actionnables facilement que j'ai créés au fil du temps à l'école et à la maison.
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[00:01:33] Speaker A: Bonjour, ravie de vous retrouver pour cet épisode 4 aujourd'hui. Comment avez-vous vécu cette découverte de la cheminée des émotions ? Est-ce que vous l'avez vue à l'œuvre cette semaine ? Est-ce que ça a déjà fait quelques pistes d'action dans votre parentalité ? Je pense que oui, par expérience.
Aujourd'hui, on va attaquer la discipline positive. Est-ce que vous avez déjà entendu ce mot, ce concept, cette théorie de discipline positive ? Et aussi, on va parler des limites saines imposées à notre enfant. La discipline positive, ça fait une vingtaine d'années qu'elle est en place. Il y a eu des auteurs qui avaient beaucoup de mal avec leur plusieurs de leurs enfants qui ont réfléchi à des procédures qui vont allier la bienveillance et la fermeté. Et c'est très important d'allier les deux puisque la bienveillance c'est le respect mutuel, l'empathie, l'encouragement du développement de notre enfant, de ses compétences, donc tout ce qu'on avait évoqué dans l'épisode 1 sur la parentalité bienveillante.
La discipline ne va pas reposer en fait sur des punitions, sur des chantages, sur des jugements, sur des critiques, sur des réprimandes. Et là est la difficulté, comme on l'évoquait dans l'épisode 1, c'est de ne pas savoir encore comment faire autrement pour poser un cadre qui va à la fois respecter les enfants, mais nous faire nous sentir compétents dans notre autorité parentale. On mélange parfois la discipline positive avec l'autoritarisme, on mélange parfois la parentalité positive avec du laxisme, comme si on laissait tout faire à l'enfant au nom de ses droits.
Il y a une grosse différence entre les besoins de l'enfant, les droits de l'enfant et la possibilité de faire ce qu'on veut, quand on veut, quelles que soient les réactions des autres autour de nous. L'alternance entre le développement individuel de l'enfant et la réalité collective de la société La socialisation, dont vous avez peut-être entendu parler en crèche, en collectivité, en rentrée à l'école, ce sont des compétences qui sont demandées de savoir adapter notre comportement par rapport aux droits des autres.
La liberté de chacun s'arrête quand les conséquences de mes actes risquent d'impacter la liberté de quelqu'un d'autre. Et tout petit, l'enfant a envie, a le désir, naturellement, d'aller vers ce qui lui plaît. L'enfant va vouloir faire tout ce qui lui fait plaisir. Comme tout être humain, si on est honnête avec nous, on aurait envie aussi de nous faire plaisir plus souvent, d'aller vers les activités qui nous plaisent encore plus.
et ça va activer de la frustration chez nos enfants. Il y a un épisode sur la frustration, vous pouvez retrouver l'épisode 101 du podcast Les Petits Plus Elles. Mais là, aujourd'hui, j'aimerais vous amener vers pour savoir comment dire à notre enfant ce qui est acceptable de ce qui n'est pas acceptable.
Il va falloir moi, en tant qu'adulte référent, en tant que figure d'attachement ou en tant que professionnelle de la petite enfance en collectivité, savoir ce qui est possible, faisable, autorisé et de l'autre côté, ce que je vais interdire, ce que je vais limiter et ce sur quoi ce ne sera pas négociable.
vous voyez se dessiner le recul nécessaire à l'équipe ou au couple en autorité conjugale qu'est-ce que je vais laisser faire à mon enfant qu'est-ce qui sera autorisé et ce qui ne sera pas autorisé et seulement ensuite on va chercher les conséquences si mon enfant dépasse les limites le cadre, ce qui me paraît essentiel en tant qu'adulte. Et chaque famille va devoir décider de ses essentiels, de ses combats principaux, de ses combats prioritaires, parce qu'on ne va pas pouvoir gérer tout en une seule fois. Je vous invite à réfléchir à ce qui est. Très urgent pour vous, à l'âge de vos enfants, de poser comme cadre. Un cadre, c'est un ensemble de règles qui va permettre à la famille de vivre en harmonie. Ça peut être au niveau des horaires, ça peut être au niveau des objets, ça peut être au niveau des localités dans la maison, ça peut être à propos de plein de détails. Le respect du sommeil le matin, la liste d'activités et de tâches ménagères du week-end.
Tout ça est compilable dans un règlement intérieur familial.
Alors je ne vous demande pas d'écrire en trois tomes tout ce qu'il y a comme règles à respecter. Je souris parce que quand je donne mon métier de facilitatrice en parentalité, Souvent on parle de Supernanny directement qui arrive avec son règlement écrit en rouge. Je ne vous parle pas d'afficher les règles dans la maison, mais je vous parle avec le coparent de décider de vos priorités pour qu'ensuite vous puissiez énoncer, comme on l'a dit dans l'épisode 2 sur la communication, ce que vous attendez de votre enfant, au lieu de lui faire la liste de tous ses interdits.
Dans la manière de poser le cadre, je vous invite à écouter l'épisode 22 où je détaillais comment décider avec notre enfant de ce qui est autorisé ou de ce qui n'est pas autorisé à la manière dont les enseignantes créent le règlement de la classe. Pendant des années en maternelle, je prenais un règlement tout fait et je le lisais aux enfants comme s'ils allaient l'appliquer.
Dans l'épisode 22 du podcast Les Petits Plus Aines, vous allez voir à quel point l'enfant ne peut pas appliquer un règlement s'il n'y met pas du sens et de l'intérêt pour lui, s'il ne comprend pas en quoi cette règle est utile, aussi bien en groupe qu'à son propre intérêt, sa propre intégrité, sa propre limite et même son propre plaisir, pour le préparer, mine de rien, aux règles extérieures de la société.
Un enfant à qui on n'a jamais dit non, et ça m'est arrivé de récupérer dans ma classe de dispositif des moins de 3 ans des enfants qui n'avaient jamais entendu non à la maison, je ne vous cache pas qu'on a un petit moment de flottement le premier mois de scolarisation. Parce que cet enfant, quand on le regarde droit dans les yeux et qu'on lui dit non, ce n'est pas possible, Au début, il y a une résistance, parce que ça frustre son plaisir, ça frustre son désir. L'épisode sur la frustration, c'est l'épisode 101. Quand je connais le développement d'un enfant, quand je connais les bénéfices de poser un cadre à mon enfant, qui ensuite va lui permettre de faire des choix et d'en assumer ses conséquences et de renforcer ses compétences à la fois, je lui permet de grandir en sécurité. Je lui permet autour de lui de créer une bulle de possibilités mais pas de toute puissance.
Vous avez peut-être déjà entendu ça. La discipline positive, ce n'est pas frustrer l'enfant, c'est lui permettre d'agir dans une partie logique, légitime, utile et surtout proportionnelle à son âge, proportionnelle à sa maturité, proportionnelle à son développement à la fois physique, intellectuel et émotionnel.
Cela nous demande donc à nous, adultes, de nous renseigner sur ce qui est faisable à son âge, sur ce qui est compatible avec la règle qu'on lui donne, parce que parfois on se trompe d'attente. On va trop loin, on lui demande trop de choses. Un exemple très facile, ce serait de considérer que les enfants, pendant le repas de Noël, sont capables de rester à table pendant 1h20 en se tenant tranquille.
Le fonctionnement d'un enfant, son besoin de mouvement, son besoin d'évasion, son besoin de défi, de challenge et d'expression n'est pas compatible avec rester 1h20 à table. Le fait de connaître les besoins et le développement de l'enfant nous permet de poser des limites qui soient cohérentes, claires et qui soient compatibles avec son autonomie à la fois.
Pour encourager des comportements positifs et responsables chez nos enfants, je vais devoir moi adopter une posture assez claire entre ce que j'attends de lui, donc des énoncés et des consignes qui permettent ça tu peux le faire, ça tu peux le faire, ça tu peux le faire, de déplacer parfois le lieu ou le temps de son désir ou de son plaisir et ensuite de poser évidemment les interdits et les règles.
J'espère que ça vous éclaire un petit peu sur comment on pose un cadre empathique et bienveillant. Et si vous avez des questions, n'hésitez pas à me rajouter sur les réseaux sociaux. Vous tapez lespetitspluszen sur TikTok, sur Instagram, sur Facebook et on se retrouve très vite. Belle semaine à vous. Au revoir.
[00:10:31] Speaker B: Merci d'avoir écouté cet épisode. Tu peux retrouver les thèmes et les épisodes précédents aussi sur lppzn.com slash le podcast. Pour soutenir mon travail, je t'invite à noter, commenter et partager le podcast, notamment sur ton application préférée, comme Apple Podcast, par exemple. Ton soutien est important pour moi, pour permettre à d'autres parents de retrouver la sérénité en famille. On se retrouve pour un prochain épisode très bientôt. Et en attendant, prends bien soin de ta cheminée des émotions et de ton arc-en-ciel des besoins. À très vite.