Sublimer ton atypie par la créativité, avec Nadège Touzain #148

Episode 148 March 20, 2024 01:02:20
Sublimer ton atypie par la créativité, avec Nadège Touzain #148
Les Petits Plus Zen
Sublimer ton atypie par la créativité, avec Nadège Touzain #148

Mar 20 2024 | 01:02:20

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Show Notes

Qu'apporte la pratique créative régulière quand on a un fonctionnement atypique?
Quelles activités mener et pour quels bénéfices?
Comment moins souffrir de son Atypie au quotidien?

Je réponds à toutes ces questions aujourd'hui, dans cet épisode 148, avec Nadège Touzain - @Les Créa Coaching de Nad, qui est Coach de Vie Certifiée RNCP et accompagne les Atypiques Sensibles de tous âges à oser enfin être eux-mêmes et réaliser leurs rêves. 
 
Elle s'est spécialisée dans les émotions, l'hypersensibilité et les personnes neuro-atypiques de tous âges qu'elle guide pour s'accepter, apaiser leurs relations (à eux-mêmes, aux autres) et développer leur confiance en eux pour une vie épanouie.  

A travers les thèmes du BurnOut pro, de la reconversion, pour donner le meilleur et accompagner avec douceur les adultes, puis du soin de ses émotions et de son corps, tu vas découvrir les astuces et pistes de Nadège pour mieux vivre ton / tes atypies.

Nous détaillons également:
- comment savoir si on est prêt à suivre un coaching? 
- pourquoi la base du bonheur est en soi? 
- en quoi l'étiquette du diagnostic peut quand même être soutenante?

Enfin, Nadège vous offre à la fin de l'épisode plusieurs activités simples à essayer en famille, dans le lien et la pleine présence.

Pour aller plus loin, rejoins son compte instagram https://www.instagram.com/les.crea.coaching.de.nad
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Episodes connexes Les Petits Plus Zen :
- La créativité, n°47
- Le tableau de visualisation, n°90
- Apprivoiser l'hypersensibilité, n°134

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Dis-moi si tu t'es retrouvé.e dans certaines anecdotes et ce que cela t'a donné envie de mettre en place pour toi ou avec ton enfant.

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Je m’appelle Séverine, je suis Facilitatrice en Parentalité, après avoir été 22 ans Professeur des écoles en Maternelle Rep+. 
 
Chaque semaine, je te propose des pistes et des thèmes approfondis sur la Petite Enfance, l'Education et la Communication pour que tu retrouves le plaisir des relations familiales sereines et épanouies.
 
Une de mes missions est de t’aider à mieux comprendre et apaiser les émotions de chacun, pour installer un équilibre entre tes besoins personnels et ceux de ta famille et retrouver du temps pour toi. 
 
Je te partagerais aussi mon expérience en classe de maternelle, des découvertes apprises en formations et des outils inédits et actionnables facilement, créés au fil du temps à l'école et à la maison.
 
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Episode Transcript

[00:00:06] Speaker A: Bonjour, bienvenue sur Les petits plus zen, le podcast pour faciliter et savourer sa vie en famille. Je m'appelle Séverine, je suis facilitatrice en parentalité après avoir été 22 ans professeure des écoles en maternelle REP+. Chaque semaine, je te propose ici des pistes et des thèmes approfondis sur la petite enfance, l'éducation et la communication pour que tu retrouves le plaisir des relations familiales sereines et épanouies. Une de mes missions est de t'aider à mieux comprendre et apaiser les émotions de chacun pour installer un équilibre entre tes besoins personnels et ceux de ta famille et enfin retrouver du temps pour toi. Je te partagerai aussi mon expérience en classe de maternelle, des découvertes apprises en formation et des outils inédits et actionnables facilement que j'ai créés au fil du temps à l'école et à la maison. Pour ne manquer aucun épisode, abonne-toi s'il te plaît sur ton application de podcast préférée et participe généreusement à la diffusion de mon travail en laissant un avis et une note de 5 étoiles. Pour plus de contenu, d'inspiration et de motivation, retrouve-moi aussi sur Instagram, Facebook et Clubhouse sous le nom Les Petits Plus Zen. [00:01:11] Speaker B: Sur ce, je te souhaite une belle écoute ! J'ai la joie aujourd'hui d'accueillir Nadege. Bonjour Nadege. Bonjour. On fait partie toutes les deux d'un cercle d'entrepreneurs autour de l'éducation, plutôt en région parisienne, mais maintenant il y a de plus en plus de monde qui est en reconversion par rapport à l'éducation nationale, donc on va en parler tout à l'heure. On a beaucoup de points communs, vous allez l'entendre dans cette interview, et vous allez voir aussi que notre maternité, ça a changé deux, trois choses dans notre organisation de vie, dans notre façon de voir le métier, et puis dans notre façon de voir notre quotidien, on va dire. Donc, Nadege va vous expliquer comment elle voit les choses, et vous allez sans doute reconnaître pas mal de trucs dans les épisodes du podcast. Est-ce que tu veux bien te présenter, Nadege, perso, pro ? Tu nous dis ce que tu veux, quand tu veux. [00:02:05] Speaker C: Ça marche. Perso, on va commencer par l'âge. Je suis maman de deux enfants, une grande de 20 ans et un plus petit de 10 ans. J'ai attendu 10 ans entre deux pour me remettre ma première maternité, du coup. Donc là, c'est une des choses dont on pourra parler tout à l'heure, mais ça fait partie aussi des petites anecdotes du quotidien. Donc je suis mariée et je vis en Normandie, pas très loin de Paris, du coup. C'est aussi ce qui fait que j'élargis à la région parisienne dans mes rencontres. parce que je trouve que c'est accessible et c'est chouette. À niveau pro, j'ai passé le concours de professeur des écoles quand je faisais mes études de psycho. Je me suis dit, je ne sais pas choisir entre être psychologue ou être prof. Si j'ai le concours, je suis prof et je verrai après si j'ai envie de passer au côté psycho. J'ai fait un peu plus de 11 années dans l'éducation nationale avant de rendre ma cape de super-héroïne. Donc sur ça, on se rejoint pas mal. Je crois que je suis arrivée au bout. Les conditions n'étaient pas optimales pour moi et j'avais du mal à accepter de ne pas pouvoir faire à ma façon. Donc j'avais besoin vraiment de passer à autre chose. pour accompagner d'une façon différente. C'est vraiment ça. C'est accompagner avec la douceur dont j'ai besoin dans un accompagnement, avec le temps dont j'ai besoin, et avec, au niveau matériel, des choses qui me correspondent aussi, les outils qui me correspondent. C'est tout un mélange qui fait qu'à un moment donné, mon corps a dit stop. Mon mental a dit stop aussi. Il n'y avait plus rien qui allait. Je me suis dit, il faut, à ce moment, se remettre en question, passer à autre chose. J'ai fait un bilan avec une psychologue, J'ai travaillé beaucoup sur moi et le coaching, c'est vrai être la porte qui s'est ouverte devant moi. C'est vraiment ça. Surtout que je ne connaissais pas du tout cet univers. Développement personnel, ce n'était pas quelque chose vers lequel j'étais allée. Je me posais la question de revenir vers la psycho et puis le fait d'aller creuser dans le passé des gens, etc. Ce n'était pas ce que je voulais. Je voulais les aider à avancer. Donc forcément, c'est la définition même du coaching et c'est là que j'ai passé ma certification. Et au fil de mes coachings, Je me suis aperçue qu'il était temps que je me spécialise. L'hypersensibilité, les atypies sont venus là et je me suis dit, ok, on y va. Il est temps de poser les choses et d'oser aller vers cette voie-là. [00:04:31] Speaker B: C'est vraiment ce qui m'avait touchée la première fois que je t'ai entendue te présenter dans le salle d'entrepreneurs, c'est que je me suis dit, waouh, c'est énorme le nombre de points communs qu'il y a eu de prise de conscience en fait Notre mission restait un peu la même en dehors de l'éducation nationale. Par contre, les moyens, les ressources, l'organisation, et puis même la façon de parler, le langage, les consignes, est complètement différente maintenant en dehors de l'éducation nationale. Mais la mission de transmettre est restée, et la mission d'aider les gens à grandir est restée, je crois, dans notre parcours en fait. Sur le long terme, il y a une cohérence et une évolution de l'éducation nationale au coaching personnel, privé et familial, du coup, pour moi aussi. Ta spécialisation, tu me dis qu'elle est venue en cours de route. Toi, tu as ressenti si c'était un appel personnel ou c'était plutôt professionnel ? Comment tu as mêlé les deux ? [00:05:24] Speaker C: Moi, j'ai découvert mon fonctionnement, mes atypies, au moment de ma remise en question. À 38 ans, comme je le disais tout à l'heure, mon corps est la dystope. Je ne savais pas pourquoi j'avais tant de douleurs. quoi j'avais tant de migraines, donc je me suis dit il va falloir que tu te poses vraiment la question de savoir d'où ça vient parce que jusqu'alors je vivais avec et faire avec il y a un moment où c'est plus possible parce que la douleur elle vient vraiment nous empêcher de vivre en fait et d'avancer. Donc, il faut à un moment donné se confronter aux choses. Je n'avais pas forcément envie de le faire avant. Ma fille étant petite, j'étais toute seule avec elle. C'était ma priorité. Le boulot, c'était la priorité parce qu'il fallait qu'elle ait tout ce dont elle pouvait avoir besoin. Donc, je me suis un peu laissée de côté, si on veut, pour la privilégier elle. C'est un choix personnel et je referai la même chose de toute façon. Arrivé à ce moment-là, j'étais avec le papa de mon fils. Tout était stable et justement, la stabilité est venue me rappeler que j'existais et que je voulais prendre soin de moi. Et à ce moment-là, le centre antidouleur, ça a été la prise en charge qui a fait que moi, j'ai pu apprendre à me connaître parce qu'il y avait le médecin de la douleur, le psychologue, le sophrologue et que tout ça, ça m'a permis de comprendre qu'il y avait des particularités dans mon fonctionnement. C'est une prise en charge multiple. J'ai commencé un coaching qui m'a permis aussi d'aller vraiment creuser, faire la connaissance de soi, le respect de mes besoins, l'écoute de mes émotions, ce que je ne faisais absolument pas. C'était vraiment ça. J'écoutais absolument rien de ce qui se passait. Il fallait faire, je faisais. Et j'ai commencé ma formation de coaching. Et ce qui est assez rigolo, c'est que j'avais cinq coachings à faire. Donc, j'ai proposé sur mon compte qui est un compte créatif, 100% qui existait depuis plusieurs années, où j'avais pas mal de monde qui me suivait, crochet, broderie, etc. Rien à voir avec le développement personnel. Et là, j'ai posé la question, est-ce que je me serais intéressée par 12 séances de coaching pour travailler sur un objectif précis, etc. Et finalement, les personnes qui sont venues à moi, c'était des personnes qui me ressemblaient avec cette sensibilité créative déjà de base. Et puis au niveau émotionnel, on avait des fonctionnements similaires au niveau de l'intelligence créative aussi. Et je me suis dit, c'est quand même assez bizarre que les personnes qui viennent à moi me ressemblent autant et aient des problématiques que moi, soit j'aurais pu avoir, soit j'étais en train de travailler dessus depuis un petit moment. Et finalement, on a cheminé ensemble parce que c'est ce qui est magique dans le coaching, c'est que parfois nos clients nous font avancer en parallèle de leur avancer à eux. C'est venu comme ça. C'est-à-dire que mes clientes m'ont amené ma spécialisation parce que je me suis dit, en fait, c'est logique. C'est le cadeau qu'elles me font. C'était plutôt beau. Et après, il a fallu l'assumer. C'est-à-dire que quand on vient d'avoir des diagnostics, quand on vient de poser des mots sur qui on est, il faut un petit temps, enfin de mon côté, à moi en tout cas, pour oser dire les choses, pour partager. Parce qu'on se dit, oh là, on va changer quelque chose dans le regard de l'autre. Comment il va le prendre ? Est-ce qu'il va me laisser tomber ? Est-ce qu'il va me dégager de sa vie un peu ? Il y a cet abandon-là qui vient nous titiller. Ça a demandé, je pense, une année avant que j'ose poser les mots vraiment sur qui j'accompagnais. Mais mes clients venaient quand même avec leur singularité et leur différence. [00:08:57] Speaker B: Ça résonne beaucoup, puisque j'ai eu au tout début des mamans qui venaient discuter sur Clubhouse et qui, en fait, se rejoignaient toutes aussi dans le club des hypersensibles de Sophie Clergue. Au moment où notre épisode sortira, l'interview avec Sophie Clergue aura été publiée. Et en effet, comme tu dis, mon diagnostic d'hypersensibilité n'a pas eu encore de révélation publique à grande échelle. C'est-à-dire que je le sais, je le sens et j'attire, comme tu dis, des clients qui ont cette même orientation, cette ultrasensibilité, ce sens aussi, cette quête de sens vraiment au quotidien, de vouloir faire les actions qui font sens pour elles. et qui, sans que je le dise, on se rapproche, on se retrouve, on se voit, on se reconnaît entre elles et moi. Et des fois, elles sont étonnées parce que ça a dû t'arriver aussi. Pendant le coaching, pendant l'accompagnement, elles s'assument de plus en plus en se disant, bah oui, je suis aussi hypersensible. Et même si ce n'est pas nous qui posons le diagnostic pour elles, ça les mène vers une autre découverte, une sous-découverte, une sur-découverte en dehors de notre coaching. Comme tu dis qu'elles se ressemblent au niveau créativité, au niveau émotionnel, peut-être au niveau envie d'évoluer. Est-ce qu'il y a des points communs entre les personnes qui viennent travailler avec toi ? Et s'il y a des points communs, est-ce que tu veux bien nous en donner quelques-uns ? [00:10:19] Speaker C: Il y a déjà cette histoire de place, en fait. De ne pas se sentir à sa place, mais d'une façon générale. Moi, il y a vraiment ce truc de ressenti d'avoir été larguée sur une planète qui n'est pas la nôtre. C'est-à-dire qu'il y a quand même une majorité de gens qui ont un fonctionnement neurotypique qui va pas du tout correspondre au fonctionnement neuroatypique et qui ne l'acceptent pas. C'est-à-dire qu'on vit dans un monde où tout est fait pour les personnes qui ont le fonctionnement majoritaire, on va dire ça comme ça, pour expliquer un peu la différence entre neurotypique et neuroatypique. À partir du moment où on a une particularité, ça peut être la dyslexie, le haut potentiel, ça peut être dysphasie, tous les troubles dys en général, tout ce qui va être autisme à différents degrés. Il y a tout ça. L'hypersensibilité, maintenant, elle entre aussi dans cette case de neuroatypie. Et finalement, on est obligé d'entrer. C'est un peu comme les gauchers, parce que finalement, les gauchers, ils ont aussi ce problème-là. C'est-à-dire que tout est fait pour les droitiers. Et il y a un moment, ça commence. [00:11:23] Speaker B: La dèche, c'est gauchère aussi ? [00:11:25] Speaker C: Non, je suis ambidextre. Après, je m'adapte. Du coup, j'ai cette facilité à m'adapter. C'est beaucoup plus parlant pour des personnes de s'imaginer au pied. Tout est fait pour les droitiers. Moi, je suis gaucher. Comment je fais pour faire les choses ? C'est ce ressenti-là, au fond, de dire comment je peux vivre dans cette société alors que Elle n'est pas réglée, les réglages ne sont pas faits pour moi. Est-ce que je dois sans arrêt me suradapter ? Et c'est là où elles se rejoignent, les personnes que j'accompagne. Parce qu'à ce côté, je me suradapte, je m'épuise. Je me retrouve bien souvent en burn-out parce que l'épuisement, au long terme, il s'installe et puis ça devient catastrophique. Et ce n'est pas forcément lié au professionnel. On parle beaucoup de burn-out dans le cadre professionnel. Et souvent, quand on commence à en parler, des personnes en face de moi, je vois le visage qui change en disant mais c'est ça en fait. Parce que l'épuisement, on le met souvent dans la catégorie épuisement professionnel. Mais il n'y a pas que ça. Il y a le quotidien aussi, des exigences sociétales auxquelles on veut répondre. Finalement, ce n'est pas possible. Donc il y a vraiment ce côté-là, de trouver ma place, et il y a le pendant, c'est trouver ma place et me faire confiance. Parce qu'une fois qu'on a trouvé cette place, c'est se faire confiance pour réussir à la prendre, cette place. Parce qu'on a beau savoir, il faut passer à l'action, il faut oser, et la confiance en soi, elle se cultive. C'est pas je claque des doigts, j'ai confiance en moi, ça sera pareil toute la vie. Elle se cultive et il faut apprendre à la rebooster et régulièrement à l'entretenir. Un peu comme on va entretenir sa voiture, on amène le contrôle technique, voir si tout va bien. Pour nous, ça va être la même chose. Connaissance de soi, amour de soi, confiance en soi, c'est des points sur lesquels on travaille. obligatoirement, je dirais que c'est le passage. [00:13:19] Speaker B: Obligé j'entends aussi que les gens qui comprennent vite, qui entendent vite, qui mettent du sens sur ce qu'elles ont vécu et ce qu'elles voudraient vivre, se disent wow, mais même si je m'autorise à vouloir vivre tout ce que je veux vivre ça veut dire que je m'éloigne encore plus de la norme et que je m'éloigne encore plus de ce que j'ai donné comme apparence avant On repart sur cette idée d'appartenance, je m'éloigne à la fois du groupe, mais je veux être singulière, mais je m'éloigne, est-ce que je vais être rejetée ? Est-ce qu'on va encore m'accepter ? Ça demande une estime et un repassage vers mes besoins sont légitimes, mes émotions sont légitimes, et à la fois c'est pas parce que je fais ma propre route, que les autres vont me rejeter. Peut-être même que trouvant ça authentique, que j'assume enfin d'être différente. C'est des retours aussi de clientes que j'ai eus. Peut-être que tu as eu un peu des choses similaires. Quand on s'assume, finalement, on aide aussi les autres à savoir qui on est et presque qui ils sont. Il y a un petit effet boule de neige et un petit effet cumulé quand on ose prendre sa place. [00:14:21] Speaker C: Oui. Et puis à ce côté aussi, tant qu'on sait pas qui on est, on a du mal à s'aimer, à s'accepter. Tant qu'on s'aime pas et qu'on s'accepte pas, on va aller chercher ailleurs, on va aller chercher à l'extérieur. Donc on va être dans l'attente que l'autre nous aime deux fois plus. Et à partir du moment où on commence à se connaître, on s'apprécie de plus en plus, on apprécie de plus en plus notre fonctionnement et on est capable de remplir notre jauge d'amour, donc on ne va pas forcément aller en chercher autant à l'extérieur. Donc ça vient se réguler, mais au tout début, on se dit oh mon dieu, mais si l'autre ne me donne pas ma dose d'amour, mais qu'est-ce que je vais faire, comment je vais vivre ? Ça se régule au fil de l'accompagnement, mais c'est un des points où il y a quand même beaucoup d'hypersensibles et de personnes atypiques qui vont avoir une dépendance émotionnelle qui va se mettre en route. Parce que justement, on n'est pas acceptable comme on est. C'est ce qu'on pense. On est trop différent pour être acceptable comme on est. On essaie de se calquer sur le fonctionnement qu'on pense être le meilleur, le mieux à nos yeux. Comment on peut attirer l'amour à l'extérieur ? On ne sait pas, donc on se dit que si quelqu'un nous donne de l'amour, c'est merveilleux d'être aimé. Il y a ce côté-là aussi, où le fait d'être singulier, d'être différent, de fonctionner différemment, ça pose des questions sur le fait d'être digne d'être aimé. C'est une problématique qui revient souvent aussi, qu'on partage des moments de vie avec des personnes qui sont toxiques pour nous, on va formuler ça comme ça, parce qu'on a tendance à parler beaucoup de pervers narcissiques, mais souvent c'est une personne qui n'est pas faite pour nous, la relation des deux personnes est toxique, la personne peut-être avec une autre ça va fonctionner, elle ne sera pas toxique, et nous avec une autre personne ça va fonctionner, et il faut savoir faire la différence entre la relation toxique et une personne toxique. Et ça c'est aussi un des points qui revient énormément. parce qu'il y a cette dépendance affective, donc on va attirer des personnes qui pour nous ne sont pas dans la relation à 50-50, mais viennent combler un gros manque qui se crée à l'intérieur de nous, et ça ne va pas, ça ne se passe pas bien. Donc quand on apprend à s'aimer, à s'accepter, on apprend aussi aux autres à nous aimer. [00:16:31] Speaker B: Il y a le côté aussi quand on a été justement sous la validation ou sous l'autorisation d'autres personnes, On ramène ces petites blessures et puis on se recroqueville un petit peu. Donc c'est assumer qu'on a été blessé, assumer qu'on a des cicatrices, assumer qu'on a des braises, comme dans mon jargon avec ma cheminée. Et toutes ces braises-là, on va les regarder en face au bout d'un moment dans le coaching. On va se dire oui, j'ai vécu des choses difficiles. avec soit une relation toxique, soit un métier compliqué, soit même une relation amicale ou avec nos enfants. Et tout ça, ça évolue pendant le coaching parce qu'on reprend confiance en nos propres ressources. Et comme tu disais, on devient notre première stratégie pour nourrir nos besoins, au lieu de compter sur les autres pour être les stratégies pour nos propres besoins. Ce qu'on voit aussi en communication de longue durée, de ne plus compter sur l'extérieur pour nourrir tous les besoins intérieurs. [00:17:25] Speaker C: C'est ça. Et moi, j'aime bien dire que finalement, on va revisionner le film en tenant compte de ce qu'on sait maintenant. on avait des données manquantes. Et c'est un petit peu, tu sais, quand tu regardes deux fois le même film, quand tu connais déjà l'affaire, tu dis, ah mais oui, mais ça, c'est logique. Mais oui, ah oui, je vois pourquoi. Et en fait, il y a plein de choses que tu vois que tu n'avais pas vues la première fois. La vie, c'est la même chose, c'est notre film, mais il faut parfois prendre le temps d'aller revoir le film, d'aller revoir le déroulé, parce que ce qu'on a vécu comme étant catastrophique à l'époque, à la lumière d'aujourd'hui, on va pouvoir aller piocher les petits trucs qui vont nous aider, puis se rendre compte qu'on a dépassé ce truc qui nous a fait vraiment du mal. Donc on a une force en nous, on a des ressources dont on n'est pas vraiment conscient tant qu'on voit les phases de vie comme des catastrophes. [00:18:11] Speaker B: Oui, on transforme l'expérience en bénéfice et en avantage et en connaissance de soi, presque en leçon de vie, alors qu'au début on pensait en être victime et on reprend un peu le pouvoir sur ce qu'on a vécu, parce que, soyons clairs, la grande partie des hypersensibles et des atypiques ont eu une suite d'enchaînements de merde qu'il a fallu déblayer à la pelle ! [00:18:37] Speaker C: Oui, c'est ça, mais justement parce qu'on n'avait pas conscience de notre fonctionnement, parce qu'on a voulu se plier, parce qu'on a voulu s'adapter et chercher à être quelqu'un d'autre que qui on est vraiment, c'est casse-gueule. Il y a un moment où il faut qu'on se casse la figure plein de fois. pour réussir à comprendre que ça ne va pas le faire. Il va falloir faire autrement. Et moi, c'est ce que je dis toujours, c'est que c'est OK, en fait. Tu te casses la figure, mais à chaque fois, tu te relèves. Et c'est ça qu'il faut regarder. C'est la façon dont tu t'es relevé. Ce n'est pas la façon dont tu t'es cassé la figure. On s'en fiche, là. Ce n'est pas grave. [00:19:12] Speaker B: On l'a tous fait. [00:19:14] Speaker C: Puis on a appris à marcher. On s'est cassé la figure. On ne s'est pas dit, tiens, je vais arrêter de marcher. Je vais y ramper. Non, on l'a tous fait. On a tous dépassé ce cap-là et on s'est tous cassé la figure de multiples fois. Il n'y a pas de gravité à se laisser de la figure. Il y a une gravité à se dire, en fait, je ne me relève pas, j'arrête. Et là, c'est problématique. [00:19:32] Speaker B: Du coup, les gens qui arrivent à oser s'autoriser à changer, à évoluer ou à prendre un coaching ou à commencer une démarche thérapeutique, quelle qu'elle soit, tu dirais qu'elles ont quoi comme déclic ? Quel est le point de déclic en disant, c'est le bon moment pour moi, je passe à l'action ? [00:19:50] Speaker C: Ce truc de c'est plus possible, je veux plus de cette vie. Il y a vraiment ce déclic-là de non mais là c'est bon, stop, la coupe est pleine. C'est vraiment ce déclic-là. Et c'est des mots qui reviennent tout le temps. Non mais là en fait, c'est plus possible, j'en ai marre, il faut que je fasse quelque chose. C'est ce que j'ai dit à Anne qui a été enregistrer un podcast avec elle. J'ai fait un bilan avec Anne et je lui ai dit non mais là, c'est plus possible comme ça, ça ne peut pas continuer. Et à partir du moment où ces mots-là sont arrivés, Ça a été le truc, le déclic qui a fait que non c'est non. Alors qu'avant je n'osais même pas dire non. C'est ce truc de stop, maintenant c'est moi avant. Et moi avant ça ne veut pas dire c'est plus les autres. C'est le quota de ok avant c'était 5% pour moi et 95% pour les autres, maintenant on va rééquilibrer, on va faire 50-50. C'est-à-dire que je prends du temps pour moi, je prends du temps pour ma famille et il y a vraiment ce besoin de se retrouver et de retrouver l'équilibre. C'est vraiment le déclic, c'est non mais ça va plus et ça peut pas continuer comme ça. [00:20:58] Speaker B: Ça me parle complètement, la goutte d'eau qui se dit rien ne sera plus comme avant, là maintenant c'est moi la priorité parce que si moi je ne survis pas, autour de moi, ce n'est pas la peine non plus. On parle du conjoint, on parle des enfants, les autres, si on est à bout, si on est épuisé, si on est hors d'état, de toute façon, on ne pourra plus apporter rien à personne. [00:21:17] Speaker C: C'est ça, tu sais ce truc du masque à oxygène dans l'avion, si tu ne mets pas le tien avant, tu ne pourras sauver personne ou tu pourras peut-être sauver une seule personne. En mettant le tien avant, finalement, tu prends soin de toi et après, tu auras l'énergie pour partager autour de toi. Des fois, ça me fait sourire en début de coaching parce que je me dis, je finis la séance et je me dis, ah tiens, c'est bon, c'est OK. En fait, parce que c'est ce truc qui donne la motivation et qui va être le déclencheur, qui va permettre d'oser faire des choses que les personnes n'auraient pas osé faire avant. Ce déclic qui fait que ça y est, la machine est en route, on va y aller. [00:21:55] Speaker B: Elles sont capables en fait, elles sont toutes capables. Enfin, je dis elles parce qu'on a beaucoup de femmes, mais les personnes sont capables d'avancer Pour autant que les langues initiales soient prêtes, ça y est, c'était le bon moment, il y a eu une simplicité entre les expériences, la prise de conscience, et paf, on y va. [00:22:13] Speaker C: Le bon moment, tu vois, comme tu dis, des fois j'ai des personnes qui viennent me voir, j'offre toujours 30 minutes d'échange, un premier rendez-vous, histoire de voir comment passe le feeling, et voilà, qu'on pose les choses. Et j'ai des personnes, sur mon mal, qui me disent « Ok, ok, d'accord, je reviens vers toi quand ce sera le bon moment. » Et j'ai des personnes qui reviennent 6 mois, 8 mois après, parce que sur le moment, le timing n'était pas là. Il y avait encore des choses à régler, il y avait encore des choses à débloquer, il y avait encore des prises de conscience à avoir. C'est vraiment renoncer. [00:22:46] Speaker B: C'Est ils avaient encore l'espoir de pouvoir changer les choses c'est ça encore un peu et puis après non mais si je continue comme ça je vais dans le mur et donc c'est le bon moment pour moi de faire ce coaching ou cet accompagnement parce que sinon je vais dans le mur Ben en fait. [00:23:02] Speaker C: Ça y est, j'ai décidé, je vais y aller, je vais prendre du temps pour moi et je vais accepter de laisser des choses pour faire de la place. Parce qu'il y a cette prise de conscience aussi, c'est de se dire tant que je lâche pas des trucs, tant que tu vires pas des trucs, tu peux pas en rajouter d'autres. Si tu veux ramener des souvenirs à un moment donné quand tu pars en voyage, t'es obligé soit de consommer certains trucs qui sont consommables, soit de pas remplir totalement ta valise pour pouvoir ramener des choses. Et finalement c'est ça, c'est de se dire ben ok il va falloir que je fasse de la place dans ma valise. Je ne peux pas tout emmener toujours. À un moment donné, elle va craquer, elle va exploser. Et ça, c'est le moment du burn-out en fait. C'est quand ça explose et il n'y a plus moyen et rien ne va plus. Et on peut réguler avant. On peut se dire je vais laisser des choses pour faire de la place pour de nouvelles choses. On n'est pas obligé de tout garder tout le temps. Entre le premier rendez-vous qu'on va avoir et le moment où on se dit on y va, Il peut y avoir un temps et ce n'est pas grave, c'est OK en fait. On n'a pas tous la même façon d'avancer. Certains vont appeler une heure après en disant « c'est OK, on y va ». Certains vont mettre huit mois, vont mettre une année. Et en fait, il ne faut pas avoir peur de dire à n'importe quelle personne qui va nous accompagner « ce n'est pas le bon moment ». J'ai encore besoin de temps avant d'avancer, je ne suis pas prête ou je ne suis pas prêt. [00:24:12] Speaker B: C'est en train de mûrir, mais ce n'est pas à point. [00:24:15] Speaker C: Et souvent, moi j'ai des personnes qui vont me dire oui mais j'ai fait un coaching mais ça n'a pas marché. Ce n'est pas le coaching qui n'a pas marché. C'est que ce n'était pas le bon moment et que quand on n'est pas prêt, on ne peut pas passer à l'action quand la motivation n'est pas là. Quand il y a plus de peur que de motivation, on se bloque. Donc il faut aussi là savoir s'écouter. [00:24:34] Speaker B: J'entends aussi que quand elles sont prêtes, ces personnes à passer à l'action, c'est justement parce que ça reste plus au niveau que mental, parce qu'on peut comprendre un coaching. C'est facile de comprendre une formation, une masterclass, une vidéo, mais ensuite, il y a... Ce passage à l'action, cette matérialisation où il y a encore tellement de résistance à « ouais mais si je change ceci, après je ne vais plus être capable de cela ». Donc l'action, elle n'est pas que mentale, elle est vraiment « je vais faire les actions du plan qu'on a construit avec le coach ou je vais proposer vraiment des choses qui me sortent de ma zone habituelle ». Et donc ça, ça se mature en dehors de ce que la coach va proposer. [00:25:16] Speaker C: Mais c'est ça. Mais en fait, on est deux. Sur un accompagnement, on est deux. C'est comme dans toute relation. Tout à l'heure, je parlais de 50-50, mais là, c'est la même chose. En tant qu'accompagnante, le coach, on va impulser les choses, mais on ne va pas pousser la personne. Tu vois, à un moment donné, on n'est pas les seuls à tenir les rames sur la barque. Il faut qu'on rame à deux parce que sinon, ça ne peut pas avancer. Et c'est cette prise de conscience-là qui fait que ça fonctionne. C'est de se dire, OK, non, mais c'est ma barque, je sais où je veux la mener et je vais ramer moi aussi pour y aller. J'ai besoin d'être soutenue, j'ai besoin d'être accompagnée, mais je n'ai pas besoin qu'on mène ma barque à ma place. [00:25:54] Speaker B: Donc, elles attendent à la fin de ces accompagnements et ateliers de trouver leur place. Peut-être qu'il y a aussi une notion de paix, de sérénité, de relâchement. Qu'est-ce qu'elles attendent comme bénéfice à la fin ? [00:26:07] Speaker C: D'apaisement. Je dirais un apaisement, que ce soit émotionnel, que ce soit physique, parce que finalement toutes les émotions viennent s'ancrer quelque part quand on les exprime. Des fois il y a des tensions, il y a tout ça qui s'imprime au niveau du corps. Alors c'est vraiment tête, cœur, corps. Cet apaisement général sur tous les plans. Mais ce n'est pas un apaisement plan plan c'est apaisement je pétille parce que je me sens bien et je me sens équilibrée alignée avec qui je suis et moi j'ai une de mes clientes qui m'a dit ben en fait l'objectif de ce coaching c'est que je sache comment pétiller à la fin et c'est vraiment ça que je veux rallumer la flamme parce que j'ai l'impression qu'elle s'éteint alors qu'elle est toute petite et qu'elle a besoin de s'exprimer et il y a ça, il y a ce côté je suis ok avec qui je suis et ça me permet de rayonner aussi l'apaisement pour rayonner, pour pétiller c'est vraiment. [00:27:04] Speaker B: Ce côté-là le bénéfice de soi déjà et puis après vers le monde de. [00:27:08] Speaker C: L'Intérieur vers l'extérieur Oui parce qu'en fait, à partir du moment où on est bien avec soi-même, on est apaisé avec notre relation à nous-même, on va être apaisé dans la relation aux autres. Donc après, ça a un impact sur tous les domaines de vie, sur le couple. Je ne suis plus dans l'attente, je ne suis plus dans la jalousie parce que mon conjoint va être allé là sans moi et c'est catastrophique. Mais en fait, chacun a son espace. Il y a une tolérance, il y a une écoute. Parce que quand on apprend à s'écouter soi, on apprend à écouter l'autre. Avec les enfants, ça va être la même chose. Les choses qu'on ne supporte pas chez nos enfants, des fois, c'est des trucs quand même qu'on ne supporte pas chez nous. Donc, à partir du moment où on accepte certaines parts de notre fonctionnement, chez nos enfants, on va aussi pouvoir les accepter, être en mesure de se dire « Ah ouais, mais en fait, Ce truc-là, ça m'agace parce que ça fait fortement écho en moi. Au niveau pro, c'est pareil. Moi, j'ai beaucoup de personnes qui vont être dans le « faut que tout soit parfait » parce que là, on en vient encore où on ne sait jamais. Personne ne va m'aimer si tout n'est pas parfait. Ce côté s'apaiser par rapport au perfectionniste. Personne n'est parfait, donc on se calme. Et les exigences dans les relations pro, Dans tout ce qui va être société, on va pouvoir, on accepte notre fonctionnement, donc au lieu d'aller voir ce qui ne va pas, on va aller voir ce qui va. Et du coup, on vient apaiser sur tous les plans. Donc ça nous permet vraiment d'attirer aussi à nous des situations qui nous correspondent. [00:28:34] Speaker B: Pour ceux qui se demandent à l'écoute de cet épisode si eux-mêmes sont atypiques, est-ce que tu as une description, par exemple, des petits points qui pourraient nous alerter pour savoir si on l'est ou si on ne l'est pas ? [00:28:45] Speaker C: Est-ce que tu leur dis ? Au-delà du diagnostic, déjà à partir du moment où on se pose la question, il y a de grandes chances qu'il y ait un truc. C'est-à-dire que si on lit et on se dit « ah ouais quand même, là, ça vient l'interpeller ». On écoute un podcast et on se dit « Ah ouais, mais ça fait quoi moi ce truc ? » C'est les petits signaux. Bon, il peut y avoir parfois cet effet Barnum où on se reconnaît dans une description. Ok, d'accord. Mais à partir du moment où on est attiré par des livres sur une thématique précise et que ça ne nous sort pas de la tête, il y a peut-être quand même un petit truc à creuser. Pas hésiter à aller discuter avec d'autres personnes pour qu'ils aient un fonctionnement qui semble similaire. Moi ça arrive des fois des personnes qui me disent qu'on peut échanger sur ce point-là parce que t'as fait un live, t'as fait un épisode de podcast, ça me parle beaucoup. Faut pas hésiter à aller vers les autres. Les partages, partage d'expérience, partage de vie, c'est quand même ce qui fait aussi qu'on s'y retrouve beaucoup. Et le pas pour aller consulter, ce n'est pas tout de suite, tout de suite. Au début, on a la trouille, on se dit, oui, mais je me prenais là-dedans, mais n'importe quoi. Moi, mon test de QI, franchement, j'ai attendu. Et puis là, j'ai d'autres diagnostics à creuser. On y va doucement. Je ne suis pas prête. Il n'est pas question de se dire, je ressens un petit truc, je vais tout de suite consulter, sauf si on le sent comme ça pour nous. Mais 80 % des gens se disent, non, mais au fait, je me raconte des histoires, c'est n'importe quoi. Le mieux pour moi, c'est vraiment d'aller échanger. Il y a pas mal de groupes qui se créent aussi, sans forcément aller écrire sur les groupes sur Facebook, mais d'aller lire les témoignages des gens, voir s'il y a des ressentis similaires, s'il y a des choses qui nous alertent. Ça peut déjà nous aiguiller. Et puis, au-delà d'être un diagnostic, C'est vraiment le vécu, le ressenti, ce ressenti, comme je disais tout à l'heure, d'avoir été larguée sur la mauvaise planète. Quand on sent qu'on n'est pas à notre place, c'est qu'il y a aussi un truc à aller creuser. Il ne faut pas hésiter à aller consulter, ne serait-ce que voir un psy pour quelques séances. Moi, je sais que ça a été quelque chose d'hyper révélateur parce qu'il y a ce côté miroir où la personne, elle va nous renvoyer les choses et on va se dire, en fait, ce n'est pas que moi qui vois ça. Moi, je sais que ma psy, c'est elle qui m'a dit, allez creuser côté hypersensibilité. Si vous avez l'occasion, allez voir aussi au niveau potentiel, parce que ça peut vous donner des pistes pour mieux vous comprendre. Et parfois, moi je sais que j'ai fait des études de psycho, donc c'est facile pour moi de rediriger vers des personnes qui vont être compétentes pour les différents diagnostics. Mais il ne faut pas hésiter à aller consulter, même en parler, ne serait-ce qu'au médecin traitant en fait, s'il est à l'écoute, parce que ce n'est pas toujours le cas. Mais des fois, on peut avoir une bonne expérience avec un docteur au quotidien. [00:31:35] Speaker B: Oui, c'est des sujets qui sont beaucoup plus dans la sphère publique, on en entend beaucoup parler, mais ça peut être aussi très médiatisant et buzz, alors que finalement, ça peut partir des fois d'un décalage et d'une souffrance que chaque personne se dit, mais pourquoi personne ne réfléchit comme moi ? Et un sentiment de solitude, je dirais, qui, quand on met le mot, même si on n'aime pas les étiquettes, se dire, ah mais en fait, oui, j'ai un fonctionnement différent de la masse, un fonctionnement différent de mes collègues, ce qui explique pourquoi en Réunion, je suis la seule à réfléchir comme ça, et on se sent du coup moins isolé de se dire qu'ailleurs, il y a plein de gens qui nous ressemblent, et ensuite, on se voit les uns les autres, une fois de plus, on se regroupe ensuite, parce que c'est tellement confortable d'être entendu, compris et apprécié, pour notre profondeur et notre envie de ne pas être dans le superficiel, les conversations qui ne riment à rien, on en a marre, quoi, honnêtement. On va après se diriger vers soit des professionnels, mais soit même des gens qu'on rencontre par hasard. Moi, dans certains cercles d'entrepreneurs, je me dis, ah, mais elle, j'ai envie d'aller lui parler, clairement, parce que je vois que sa façon de choisir le mot, sa façon de mettre en route les idées entre elles, Ça me parle tellement, c'est normal, parce qu'on se sent beaucoup moins isolé et on s'accepte dans notre isolement presque, dans notre fonctionnement différent, sans avoir besoin d'avoir le tampon sur le diagnostic officiel. [00:33:00] Speaker C: C'est ça, et quand tu parles d'étiquette, c'est Chloé Romenga ? Il y a le blog Rirature, elle a fait deux livres sur justement le haut potentiel, et elle parle dans un article d'étiquette en disant qu'en fait l'étiquette on a tendance à dire « j'en veux pas ». Sauf qu'il faut voir aussi qu'elle a un bon côté, c'est qu'elle nous permet justement de nous connaître et de mieux nous comprendre. Donc sans s'enfermer, parce qu'à un moment où on a telle ou telle diagnostic, on va s'abreuver, on va aller lire, on va aller découvrir plein de trucs, on va rencontrer plein de gens. Puis à un moment donné, on va dire « ok, c'est bon, j'ai rempli ma jauge, je n'ai plus besoin ». On a eu besoin de cette étiquette, mais on n'en aura peut-être pas besoin toute notre vie et on ne va pas la garder toute notre vie. Voilà, on peut changer, ça se décolle, ça se recolle. Donc si on sent qu'on en a besoin dans certains domaines de vie, pour expliquer, on se met en couple au début. Ça peut être compliqué pour l'autre s'il n'est pas hyper sensible, de comprendre qu'on est trop fatigué, on va se mettre à pleurer, qu'il y a trop de monde, ça nous fait plaisir, mais après on va avoir besoin de moments de solitude et de calme. C'est des choses qui t'expliquent et l'étiquette elle va être utile pour que l'autre puisse nous comprendre. Et il ne faut pas s'enfermer dedans en mettant tout sur le dos de l'hypersensibilité. Peut-être qu'on a un caractère de cochon, moi je sais que quand la coupe est pleine je me mets en colère et là, poussez-vous. Ce n'est pas dû forcément à mon hypersensibilité. Je suis très très calme, mais quand je ne suis plus calme, ça déménage. Et en fait, je ne vais pas dire que je me suis mis en colère parce que je suis hyper sensible. Pas forcément, je me suis mis en colère parce qu'on a bafoué mes valeurs, parce que la situation ne correspond pas à mes besoins. C'est de faire la différence entre je prends l'étiquette pour tout justifier et comme ça je suis tranquille. C'est une bonne excuse pour tout ou je prends l'étiquette pour mieux me comprendre et avancer. [00:34:51] Speaker B: J'entends tout à fait. On va aller dans les premiers antidotes que tu as trouvés pour toi-même et que tu as remodelés peut-être pour tes accompagnements. Qu'est-ce que tu as mis en place tout de suite pour vivre mieux ton atypie ? [00:35:04] Speaker C: C'est passé beaucoup par la reconnexion aux émotions et au corps, parce que c'était les deux pôles où j'avais fermé la porte, donc ça a été vraiment ça. Et je remarque dans beaucoup de mes accompagnements qu'il y a des portes fermées au niveau émotionnel, au niveau corporel, Ça peut faire peur, je le sais très bien. J'ai beaucoup de personnes qui me disent non, non, non. Mais la méditation, c'est quand même ce qui m'a beaucoup aidée. La méditation, ce n'est pas je m'assois à l'intérieur et j'attends que les nuages passent. Ce n'est pas du tout ça. Ce n'est pas forcément statique. On n'est pas obligé de rester parce que j'ai des personnes qui vont être très kinesthésiques, donc vont avoir besoin de mouvement, de bouger. On peut faire de la méditation active. On peut faire de la méditation marchée. Il y a tout plein de trucs à tester. Mais alors moi, j'ai adoré prendre ce temps de reconnexion, de scan corporel. Et ça, ça a été... Alors au début, c'était 2-3 minutes. Et après, il fallait que je fasse autre chose parce que j'avais habitué mon cerveau aussi à l'inaction, c'est du temps perdu. Donc j'associais la méditation à l'inaction, bien sûr. Comme ça, on est tranquille. Mais tout pour moi, même le temps de repas était du temps perdu. M'asseoir pour manger, c'était du temps perdu. Il y a cette notion de reconnexion au temps, reconnexion au corps, écouter ce qui se passe à l'intérieur. Et oui, quand on va écouter ce qui se passe à l'intérieur, ça peut gêner, ça peut venir déranger, parce qu'on n'a pas l'habitude de prendre du temps pour nous. Et moi, ça a été vraiment ça, de prendre rendez-vous avec moi, de me dire je prends du temps pour moi, pour écrire. À l'écriture introspective, alors moi j'aime beaucoup l'écriture introspective. Tout ce qui me passe quand je réécris par-dessus, à la fin c'est totalement illisible et c'est tant mieux parce que je vais pas me juger sur ce que j'ai écrit parce qu'on le voit plus de toute façon. Alors que si je laisse mon écriture introspective lisible, j'ai tendance à aller relire et à me dire « ah ouais mais quand même, t'exagères, mets ceci, mets cela, mais pourquoi t'as écrit ça ? » Ça a été beaucoup passé par la créativité, par l'écriture, Prendre du temps pour créer des choses satisfaisantes pour moi et me mettre dans un état de flot, pour moi il est salvateur. Tant au niveau des douleurs, il me fait oublier la douleur. Je fais quelque chose, je suis centrée sur quelque chose, je sais qu'au bout ça va m'amener une satisfaction parce que je vais avoir terminé mon projet. que ce soit un châle, que ce soit un petit doudou. En fait, j'aime beaucoup faire du crochet ou faire des broderies où je fais des visages, des choses comme ça. Je sais que ça, ça va me permettre de me centrer, de passer du temps avec moi sans me soucier de ce qui se passe autour. J'accepte de faire une pause parce qu'en créant quelque chose, je ne perds pas de temps. [00:37:50] Speaker B: C'est rentabilisé, mais ça aère à la fois tout ce qui tourne en boucle. [00:37:54] Speaker C: Oui, c'est ça. Et quand on a beaucoup d'idées, quand on a beaucoup de pensées, on veut tout mettre en place. On ne peut pas perdre de temps. Et moi, c'est ça essentiellement. C'est que dans une journée, il faut absolument que j'arrive à caser toutes mes idées. Alors, ben non en fait. La to-do liste, je la fais le matin. Je me dis j'ai envie de faire ça, ça, ça. C'est plus une liste de ce que j'ai envie de faire qu'une liste de ce que j'ai vraiment à faire. Et à la fin, il me reste toujours un ou deux trucs. S'il reste plus d'une semaine, je vais voir. Est-ce que c'est parce que ça me fiche la trouille ou est-ce que parce que j'en ai rien à tirer en fait ? Et que ça me fait pas vraiment envie ce truc-là, mais que je l'ai mis parce que ça fait bien. Donc si c'est la compta qui reste 2-3 jours, je sais que c'est parce que j'aime pas ça. Si c'est l'enregistrement d'un épisode de podcast, je me dis qu'en fait c'est parce que j'ai pas pris le temps, parce que ça, ça me fait plaisir. Pourquoi j'ai pas pris le temps ? Qu'est-ce que j'ai priorisé par rapport à ça ? Donc voilà, c'est vraiment mes antidotes de première nécessité, méditer, retour au corps, retour à l'écoute de ce qui se passe, créer, parce que ça maère le mental, ça évite que les idées arrivent à profusion, puis de se dire comment je vais ajuster les choses, parce que c'est bien beau d'observer, mais si derrière on a juste regardé, puis qu'on dit, moi c'est bien, ça va continuer de la même façon, se poser la question, Comment je peux modifier quelque chose ? Qu'est-ce que je peux faire pour moi ? [00:39:20] Speaker B: Tu étais déjà créative avant d'être coach et maintenant tu as allié les deux. Donc tu es coach créative et puis à la fois tu fais des ateliers de créativité. Est-ce que tu veux nous en parler un petit peu de cette démarche ? [00:39:32] Speaker C: Au début, j'osais pas. Franchement, j'ai passé mon compte, je le disais tout à l'heure, sur Instagram. Il était 100% créatif. Il est né comme ça, il est né avec mon fils d'une double naissance. Du coup, il a dix ans maintenant, ce compte. Et je me suis dit non, mais si tu le passes en compte professionnel, il faut que ce soit sérieux. Tu ne vas pas parler créativité en coaching, n'importe quoi. Au début, j'ai essayé et je n'étais pas à l'aise. Franchement, ça me posait problème parce qu'il y avait ce côté de « il faut que mon job soit reconnu comme étant sérieux ». Travailler et t'amuser en même temps, ce n'est pas possible. C'était vraiment là, c'était ancré comme ça. Et petit à petit, j'avais créé un autre compte créatif. Je ne l'alimentais pas du tout parce que je ne prenais pas le temps de le faire et je n'étais pas à l'aise avec cette dissociation. Ça marchait pas. Et je me suis orientée beaucoup sur toutes les techniques créatives par rapport au stress. J'avais utilisé beaucoup, après le burn-out, le sketchnoting, prendre des notes en dessinant. Ça permet de travailler beaucoup sur la capacité de mémoire et tout ça. Et je me suis dit, mais pourquoi tu te fermes les portes ? Parce que la créativité, c'est quand même un truc, dans le développement personnel, qui peut aider vraiment, je le disais tout à l'heure, l'écriture. C'est un outil génial. Les images, les dessins, il y a plein de trucs qui sont super utiles qu'on peut aller associer au coaching. [00:40:57] Speaker B: La créativité au service du développement personnel, c'est hyper important. [00:41:01] Speaker C: C'est hyper important pour moi de mettre finalement la créativité au service du coaching parce que finalement, ça vient amener une puissance supplémentaire. Tout à l'heure, je parlais écriture, etc. Mais il y a plein d'autres outils qui peuvent permettre d'apaiser le mental, vraiment. Le Zentangle, c'est quelque chose qui permet pour moi de se concentrer sur le geste, sur l'intention qu'on y met, et d'aller calmer. Parce que c'est pénible d'avoir des idées H24, il y a un moment où il faut que ça s'arrête. Quand il y en a trop, c'est trop. Donc c'est vraiment des outils que je partage qui permettent de se reconnecter à soi et à ses véritables envies, de recréer l'équilibre et ça passe par la créativité. Et je trouve que c'est pour mettre un premier pied dans le domaine du développement personnel, de passer par des outils qui paraissent un peu moins compliqué parce qu'on peut se dire, le coaching ça va être dur, il va falloir que je mette des actions en place, je ne sais pas ce que je veux. Donc ça permet de faire un premier pas vers le développement personnel, de se dire, ok, je sais que je vais ressortir de l'atelier avec une certaine sérénité, avec cette impression d'avoir vécu une expérience dans une bulle créative. Voilà, on se met dans notre bulle, on passe deux heures ensemble et on ressort avec une énergie renouvelée, avec en même temps un apaisement et une énergie. C'est le combo. [00:42:20] Speaker B: Surtout que ça marche très bien aussi, nous on l'a découvert en classe un peu, cette créativité, l'imagination des élèves au service. des compétences scolaires. Donc pourquoi, en tant qu'adulte, on ne le fait plus ? Ces collages, ces peintures, ces coloriages. C'est triste presque d'avoir laissé tomber toute cette partie-là, parce que nous, en tant que pédagogue, on a bien vu, c'était au service de l'apprentissage, au service de l'évolution du cerveau, de proposer aux enfants des supports de créativité, où ils choisissent le matériel, la taille, le grain de la feuille, s'il retourne, s'il plie. Quand on les voit agir en classe, c'est vrai qu'on se sent spectateurs, parce que c'est eux qui agissent, ils sont complètement dans leur création. Et quand on les voit, les adultes aussi, en atelier d'art-thérapie ou de collage ou de peinture, il y a ce moment détaché, hors du temps, de pleine présence à soi-même, à l'intérieur de soi. [00:43:14] Speaker C: C'est exactement ça. C'est accepter de déconnecter du quotidien et de toutes les exigences qui peuvent nous casser les pieds, parce qu'il faut que la maison soit propre, qu'il faut que la vaisselle, le linge soient rangés dans les armoires, pliés, repassés, machin, truc. Et finalement, OK, il faut que, mais et moi à côté, est-ce que j'ai vraiment envie de vivre pour ça ? Est-ce que j'ai vraiment envie d'avoir une vie dédiée où les devoirs des enfants sont faits parfaitement ? Tout est nickel. J'ai une amie qui dit, j'ai une maison en mode démo IKEA, tu sais, et c'est vraiment ça. Est-ce qu'on a vraiment envie que notre vie ressemble à un caisson de démonstration ou est-ce qu'on a envie d'autre chose ? Et c'est là, en fait, si on a envie que tout soit nickel. Moi, je sais que j'en ai besoin parce que mon hypersensibilité visuelle fait que j'ai besoin que ce soit rangé autour de moi parce que sinon, c'est vraiment désagréable et je perds en capacité d'action, en fait. Vraiment, ça me distrait, donc c'est pas possible. [00:44:17] Speaker B: C'est comme je peux pas qu'il y. [00:44:18] Speaker C: Ait des couleurs partout. Donc, voilà, c'est comme ça. Je peux qu'il y ait des couleurs derrière moi, mais je peux pas. Il faut que ce soit neutre. Et en fait, voilà, il y a ce qu'il faut pour nous, pour qu'on soit bien, pour nos besoins, pour les remplir, et le ce que je veux. et mettre de la créativité dans notre vie, ça peut être tout simplement, j'ouvre le frigo, je regarde l'ingrédient, qu'est-ce que je vais faire avec ça ? Et pas de prendre la recette du livre et de faire pas à pas, et de se laisser l'occasion de créer quelque chose qui nous fait plaisir. Des fois, c'est foireux, c'est pas grave. On aurait essayé, on se sera fait plaisir. On aurait à rigoler parce que c'est carrément amangeable. Et c'est dans le quotidien en fait. Se dire le matin, qu'est-ce qu'au fond de moi j'ai envie de porter ? Est-ce que j'ai envie de porter du rouge aujourd'hui ou est-ce que non ? J'ai besoin d'une couleur rose pâle qui va venir m'apaiser. Et c'est une activité dans tous les domaines du quotidien. Dans l'organisation d'une pièce, dans la relation avec les autres aussi. Comment je peux mettre du jeu ? Alors du jeu, moi j'aime bien le J, J, E. J-E-U finalement c'est les deux. On vient s'amuser en mettant de soi à l'intérieur. Et c'est ça en fait la créativité, c'est pas simplement je prends du papier, des ciseaux, de la colle, de la peinture et je me colle sur un bureau et je fais ce qui est attendu de faire. C'est une des règles d'or de mes ateliers, c'est vous avez le droit de ne pas obéir à mes consignes. de transgresser la consigne, la règle, c'est une des règles. [00:45:48] Speaker B: C'est marrant parce que quand on prend réflexion et recul sur tout ce qu'on nous a appris en didactique et en pédagogie, c'était très descendant et c'était très... on proposait des consignes pour qu'elles soient respectées et on avait eu ce débat un peu plus avec une collègue qui disait on leur demande pas de l'art parce que l'art c'est libre on leur demande de copier des modèles et des consignes. Ça me rappelle vraiment ce débat que si on veut vraiment permettre à chaque personne autour de nous d'être elle-même, ça veut dire que notre guidage doit être plus léger que ce qu'on a l'impression qu'est un coach, notamment fitness par exemple, parce que le coach fitness, il arrive, il te donne le nombre de burpees à faire, le nombre de combats à faire, c'est pas créatif. Alors que dans le coaching, suivant la couleur du coach, suivant la teinte de son accompagnement, ça va être soit très guidé et rassurant, mais à la fois rassurant, ce n'est pas de l'autonomie, ce n'est pas de la liberté pour plus tard. Donc là, dans la créativité, j'ai découvert qu'il y avait un concept de parentalité créative qui a été mis en place par Catherine Dumontel-Kremer, et je trouve ça génial parce que chaque parent aussi peut être créatif dans ses priorités, dans ses objectifs, dans ses consignes, dans son mode de vie, dans son mode d'organisation. Et là tu nous ramènes aussi que le résultat est finalement parfois moins important que le processus intérieur, que le déroulé de sa vie, de libération intérieure, émotionnelle. C'est pas le résultat qu'on veut accrocher sur Instagram, c'est très différent. [00:47:23] Speaker C: C'est marrant parce que c'est ce que je mets au début de l'atelier, je mets pas de pression, on ne fera pas d'exposition. Et c'est vraiment ça, c'est de se dire mais ce que je crée là, c'est pas censé être exposé au monde. Si j'ai envie de le partager à la fin, je le montre. Si j'ai envie de le garder pour moi, je le garde. Si j'ai envie de le brûler, de le chiffonner, de l'arracher. Il y a un atelier où il y a une des participantes qui m'a dit « Maintenant, mon collège, j'ai envie de le déchirer en petits morceaux. » En fait, c'est OK. si c'est ce que tu sens au fond de toi et si c'est le besoin que tu as et il y en a d'autres sur d'autres séances qui m'ont dit maintenant moi ça j'ai envie de l'encadrer, de l'accrocher dans mon entrée et tout ça et de partager et en fait c'est ça qui est juste parce qu'on a cette habitude de l'art doit être partagé, l'art doit partager une émotion et l'émotion doit être offerte au monde et ben non pas forcément Pourquoi les peintres sont connus après leur mort ? Ils n'ont pas tant partagé que ça sur le moment. Ils ont gardé des monticules de toile au fond d'une chambre de bonne ou j'en sais trop rien. Et finalement, leur art a été découvert après. Pas forcément pendant. On peut faire des tas de carnets créatifs et nos enfants les éplucheront plus tard quand on sera sénile et qu'on ne se souviendra pas qu'on a fait ça, mais ça pourra les faire rire. Mais non, moi j'aime bien. J'ai des carnets et en fait, ils sont rangés. Et j'ai les choses qui sont exposées dans mon bureau parce que j'aime bien aussi mettre certaines choses sur mes murs, mais pas tout. Il y a des choses qui me concernent moi et que j'ai envie de garder secrètes. [00:49:01] Speaker B: Comme certains bullet journal où t'écris vraiment qui tu es, mais c'est pas vraiment pour être lu. C'est plus aussi de la décharge, de la création intérieure. Vaudrait mieux pas que certaines pages soient lues d'ailleurs. Ça rendrait service à personne. [00:49:17] Speaker C: C'est ça. C'est qu'on décharge. Et quand on décharge, on décharge pas que des jolies choses. C'est pas censé être tout baigné à l'eau de rose. Voilà, il y a des trucs qu'on a envie de dire qui sont moches et c'est ok en fait. C'est pas parce qu'on écrit un truc moche qu'on va le penser pendant 107 ans, on le pense sur le moment. Puis peut-être 5 minutes après, quand on l'aura écrit, c'est bon, on s'en sera débarrassé et on reviendra à un état d'esprit un peu plus fun. Mais il faut aussi accepter qu'il y a... En fait, je dis toujours qu'on a une part de lumière, mais en écho à chaque part de lumière, il y a une part d'ombre. Il y a des fois où l'ombre, elle va être plus présente, mais il y a des fois où on va à peine la sentir. Mais c'est OK, en fait. Par exemple, moi, je sais que je suis très créative, mais quand il y a ce moment où je ne me sens pas bien, je vais être beaucoup trop créative, je vais m'enfermer dans ma bulle créative. Ça, ça peut paraître désagréable pour les gens autour de moi parce que je ne suis pas dans la communication. Je suis dans le foutez-moi la paix, j'ai besoin de ma bulle. Et ça, pour certains, c'est ma part d'ombre à la créativité. C'est l'enfermement, le côté aussi lié à l'hypersensibilité. C'est trop, c'est trop. J'ai eu trop de stimuli. Donc maintenant, j'ai besoin de fermer les portes autour de moi. C'est vraiment ce que je fais. Je m'enferme dans une pièce. Menez votre vie, moi je mène la mienne. Ce n'est pas tout le temps comme ça. Tu ne m'enfermes pas tous les jours dans une pièce en créant énormément. Il y a un équilibre qui se fait. C'est juste d'accepter cette part-là et de l'expliquer autour de soi. Parce que c'est hyper important de dire, ce n'est pas que je ne vous aime pas, c'est juste que j'ai besoin de temps pour moi. Et après, je serai capable de vous donner encore plus d'amour. [00:50:55] Speaker B: Pour les gens qui voudraient essayer à la maison, quel petit exercice tu leur proposerais, que ce soit entre adultes, d'elle à elle, ou alors avec leurs enfants ? Est-ce que tu aurais une proposition à leur faire ? [00:51:07] Speaker C: Moi, j'aime beaucoup, en famille, faire tout ce qui est mood board. C'est des tableaux d'humeur, en fait. On prend des magazines, on met ça au milieu de la table, plein d'images, plein de mots. Et puis, chacun prend une grande feuille et en attrapant tout ce qui nous plaît, tout ce qui fait écho à notre émotion du moment, à notre humeur. On va venir les organiser sur la page. Ça, c'est quelque chose, j'ai beaucoup de mes clients qui me disent de le faire avec leurs enfants. C'est un moment de partage parce qu'au-delà du fait, chacun se met dans sa bulle, finalement, on crée, on colle, machin. Mais après, on peut aller parler de ce qu'on a mis. Et c'est à ce moment-là où il y a le lien qui se crée. Tiens, toi, tu as choisi ça. Pourquoi tu l'as mis là ? Qu'est-ce que ça représente pour toi ? Tu as choisi ce mot-là. Regarde-moi, j'ai choisi un mot qui ressemble aussi. « Ah bah t'as pris cette image, je l'aurais bien prise, si je l'avais vu avant, je l'aurais prise. » Et on vient créer une discussion autour des ressentis, en images et en mots, et pas forcément en mots émotionnels, puisqu'on a du mal à mettre des mots sur les émotions, mais des fois une couleur. Les enfants, souvent, ils me disent « je me sens rouge-orange à l'intérieur ». Je ne sais pas, c'est comme si j'étais un volcan. Et à ce côté, comme si j'étais un volcan, on sent l'explosion qui ne va pas tarder. Il va falloir aller exprimer tout ça pour que justement le volcan il s'apaise. Une fois qu'il aura craché sa fumée, sa lave et tout ça, ça ira mieux. Les enfants sont capables beaucoup d'exprimer en couleurs ou en images. Ils n'ont peut-être pas encore le vocabulaire émotionnel, donc on les accompagne à les mettre des mots. Même mon fils, quand il était en maternelle, il avait créé un livre avec ses copains où il mimait les émotions, il avait mis des mots autour, il avait mis des couleurs, il avait mis plein de choses. En fait, ça évolue petit à petit, mais il y a encore des lieux où on ne le fait pas, donc il faut pouvoir les accompagner. Et il y a surtout des enfants qui ne s'autorisent pas à l'école à être comme ils sont. à la maison, donc il faut venir aussi compléter les deux. Et en tant que parent, quand on n'a pas eu d'éducation émotionnelle et quand notre intelligence émotionnelle finalement, elle a été laissée de côté, elle n'a pas été développée, c'est hyper important d'aller apprendre avec nos enfants aussi, parce que les enfants nous font évoluer. Moi, c'est ce qui s'est beaucoup passé pour moi, c'est qu'il y a plein de choses J'ai attendu dix ans avant d'avoir mon deuxième enfant, j'en ai parcouru du chemin, j'en ai appris des choses. Essayer de se dire, en fait, ma fille, quand je l'ai eue, j'avais 21 ans, je n'étais pas forcément très prête à gérer plein de situations, parce qu'il y a plein de choses, on ne dit pas que ça va arriver, tout simplement, on s'attend à ce que notre enfant Quand on l'entend, face à ses nuits, au bout de trois mois, elle a mis quatre ans, ou presque, trois ans et demi. Je ne sais même pas du coup où ça dirait dix ans. Mais c'est des choses, j'ai appris aussi à laisser de côté certaines tâches de la vie quotidienne, à faire la sieste en même temps qu'elle, parce que sinon, je n'avais pas de sommeil la nuit, c'était très compliqué. Et ça, c'est un apprentissage, en fait. Elle m'a appris à lâcher prise quelque part sur le « tout doit être parfait ». J'ai jamais pu repasser depuis qu'elle est née. J'ai repassé deux mois, je crois. Et après, c'était terminé parce que, en fait, je repassais quand elle dormait. Mon médecin m'a dit « non, mais non, ça ne va pas être possible. Vous dormez en même temps qu'elle ou vous finissez à liter, comme vous voulez ». C'est des choses, petit à petit, qu'on apprend en tant que parent avec nos enfants. C'est quand même quelque chose qui apaise. Quand l'enfant sait qu'il peut venir nous voir et nous dire qu'aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression d'être tout gris, d'avoir envie de rien. Rien que le dire déjà. Mais même en tant que parent, de dire qu'aujourd'hui, J'ai l'impression que mon paysage, il est tout fade et je ne sais pas pourquoi, qu'il n'y a pas de couleur. Donc petit à petit, dans la journée, peut-être que les couleurs vont revenir, mais que là, tout de suite, ce n'est pas fun. Et simplement de dire ça, les enfants comprennent et ils sont à l'écoute. Moi, c'est quelque chose en termes de besoin, d'émotion, que j'ai besoin de beaucoup partager dans la famille pour que tout se passe bien, pour qu'on ne se percute pas les uns les autres. [00:55:19] Speaker B: On avait prévu de donner des actions à mettre en place pour apprivoiser un peu notre atypie et moins en souffrir à la maison et au travail. Donc tu nous as déjà évoqué la conscience de soi par la méditation. Il y a aussi la créativité, le collage, l'écriture. Est-ce que tu voudrais nous en donner une ou deux supplémentaires pour avancer chacun chez soi, pour moins souffrir de tout ça ? [00:55:41] Speaker C: Il y a un truc que j'aime bien utiliser moi, je pense que tu l'utilises aussi, c'est le tracker d'émotions. Parce que quand on a beaucoup, beaucoup d'émotions, on a toujours cette impression que celles qui nous plaisent le moins sont toujours sur le devant de la scène. Et d'aller voir sur chaque journée quelle a été l'émotion qui a pris le plus de place, on va se rendre compte que non, ce n'était pas la peine parce qu'on nous a dit quelque chose qui nous a fait du mal. Et qu'il y a eu peut-être sur une journée dix minutes où on était peinés parce que quelqu'un nous a dit quelque chose et ça a ruminé. Il faut bien savoir que le cerveau s'emballe derrière et qu'on est en question toute notre vie parce qu'on nous a dit un petit truc. Il y a vraiment ce côté-là où Traqueur d'émotions, pour moi, il permet d'aller revoir, mais tout comme pour ma douleur en fait. Moi, j'avais un traqueur pour la douleur et de noter les jours et le quota de douleur sur la journée. En fait, je me rendais compte que non, la douleur, ce n'était pas tout le temps. C'était l'impression que j'avais, mais elle n'était pas là 100 % du temps et sur un mois, ce n'était pas 30 jours de douleur. Et là, ça va être pareil. Ça va être de se dire, OK, je traque mes émotions pour aller voir, observer vraiment ce qui se passe et pas ce que je ressens. Il y a autre chose que j'aime beaucoup, ça va être tout ce qui va être la respiration aussi. S'allonger sur le ventre, poser une petite balle et faire monter et descendre. ou essayer de faire tomber la balle aussi en respirant. Il y a la respiration des cinq doigts où on monte le long du pouce en inspirant, on expire en descendant le long du pouce et on continue sur tous les doigts comme ça. Ça, c'est des exercices qui permettent de revenir au corps quand le mental s'emballe, quand on laisse place au stress, à l'anxiété ou même aux angoisses. Chez les atypiques, il y a beaucoup, beaucoup d'anxiété et d'angoisse. de peur qui s'alimente la respiration. Et puis il y a un petit exercice aussi pour revenir au corps, le 5-4-3-2-1, 5 choses que j'entends. 4 choses que je vois, 3 choses que je peux toucher. Enfin voilà, on fait les 5 sens, peu importe, dans n'importe quel ordre. Après le goût, moi je le gagne pour le 1 parce qu'il est assez difficile de trouver des choses qu'on pourrait goûter autour de nous dans les lieux où on est, mais ça force le mental à revenir à la vue, à lui, au toucher, à l'odorat et au goût. [00:57:59] Speaker B: Alors Nadege, est-ce que tu as des projets à venir ? Est-ce que tu veux nous parler un petit peu de tes ateliers ou de tes accompagnements ? [00:58:05] Speaker C: Il y a des ateliers qui arrivent. En général, j'en propose un par mois, donc il y a toujours de nouveaux ateliers. J'essaie de varier les thématiques, de jamais reproposer quelque chose que j'ai déjà proposé. Et puis à côté de ça, j'aime beaucoup écrire et j'écris régulièrement des petits livres pour les enfants. Donc à l'heure actuelle, on doit être à peu près à six tomes qui sont sortis. Il y a de la confiance en soi, les émotions, qui peut être peur aussi. Il y a pas mal de choses. Il y en a un hors série qui est un livre à découper avec des cartes positives. Ça permet à beaucoup de manipulation et justement de dialogue. Et puis là, j'ai mon livre pour les adultes, cette fois-ci, sur l'hypersensibilité. J'ai recueilli beaucoup de témoignages d'hypersensibles. Moi, j'ai écrit ma partie et maintenant, j'ajoute les témoignages et je trouvais hyper intéressant de voir que justement on n'est pas tout seul et de voir que les mots de l'un ne vont pas être les mots de l'autre et que pour certains ça ne fera peut-être pas du tout écho et pour d'autres on va se dire ah mais j'aurais pu dire ça moi aussi, c'est ce que je veux au travers de ce livre. c'est ouvrir un peu le champ des possibles. Il n'y a pas un hypersensible, il n'y a pas un neuroatypique. Il y a une multitude et c'est comme en fait cette image du zèbre, de se dire que tous les zèbres de loin se ressemblent, mais de près ils ont tous des rayures différentes et c'est comme ça qu'eux peuvent se reconnaître. C'est de se dire, ok, en fait, je rentre dans cette case, j'ai peut-être cette étiquette-là, mais j'ai le droit aussi d'avoir mes particularités et mes petits trucs à moi. [00:59:36] Speaker B: Vous êtes votre propre catégorie dans la grande catégorie des atypiques, en fait. [00:59:42] Speaker C: C'est ça. [00:59:43] Speaker B: Pour ceux qui veulent te retrouver, tu as un compte Instagram. Est-ce que tu veux rediriger les gens vers plusieurs sites ou sur Instagram ? Qu'est-ce que tu veux leur proposer ? [00:59:51] Speaker C: Alors, le plus simple, c'est quand même Instagram. Mon compte, c'est les Créacoaching de NAD. On retrouve le côté créatif que je n'ai pas lâché. C'est le plus simple. On peut m'envoyer un petit message et après, sinon, par mail ou sur mon. [01:00:03] Speaker B: Site Et tu l'as dit dans l'interview, tu as aussi un podcast maintenant. Vous pouvez aussi retrouver le podcast de Nadege sur toutes les plateformes. Une vingtaine d'épisodes déjà en ligne. [01:00:15] Speaker C: Le principe, c'est vraiment un podcast dédié aux personnes qui se reconnaissent dans le terme atypique, sensible, qui ont ce côté sensibilité, émotion, qui se posent des questions. Il est informatif et ludique à la fois. J'aime bien glisser des petits exercices dans mes épisodes pour qu'on puisse aussi cheminer. même quand on n'a pas forcément l'envie de commencer un accompagnement tout de suite, ça permet déjà d'enclencher des petites choses, des avis sympas. [01:00:42] Speaker B: Très bien. Tous les liens sont dans la description de l'épisode et je vais te laisser le mot de la fin. En tout cas, moi, j'étais ravie de te recevoir parce qu'on a tous à apprendre un peu des fonctionnements, justement, créatifs et individuels de chaque atypique. Qu'est-ce que tu veux dire pour finir cet épisode ? [01:01:00] Speaker C: Tout simplement qu'on peut être atypique et heureux. On a cette tendance à voir beaucoup de témoignages de gens qui ont un fonctionnement atypique et qui ne savent pas. Et en fait, moi j'ai envie de prôner à l'inverse. C'est qu'on a le droit au bonheur même quand on a un fonctionnement différent. [01:01:14] Speaker B: Je t'adore. Peut-être que ce sera la vignette de cet épisode, vous le saurez, tant que vous voulez. Merci pour ta participation, Lanège. [01:01:21] Speaker C: Rendez-vous sur Instagram. [01:01:23] Speaker B: Vous pouvez laisser des petits témoignages aussi à Lanège sur comment ça a résonné pour vous, son partage ou son expérience. ou même ce qu'elle a dit à propos des clientes qui viennent la voir parce que peut-être que vous êtes reconnus aussi dans ces descriptions. À très bientôt Nanej. [01:01:38] Speaker C: Merci. [01:01:39] Speaker B: Au revoir. [01:01:44] Speaker A: Merci d'avoir écouté cet épisode. Tu peux retrouver les thèmes et les épisodes précédents aussi sur lppzn.com slash le podcast. Pour soutenir mon travail, je t'invite à noter, commenter et partager le podcast, notamment sur ton application préférée, comme Apple Podcast, par exemple. Ton soutien est important pour moi, pour permettre à d'autres parents de retrouver la sérénité en famille. On se retrouve pour un prochain épisode très bientôt. Et en attendant, prends bien soin de ta cheminée des émotions et de ton arc-en-ciel des besoins. [01:02:13] Speaker C: À très vite.

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